dans le monde d'Harry Potter
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 Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter

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Yume-chan
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Yume-chan


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Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter Empty
MessageSujet: Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter   Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter EmptyLun 17 Avr - 9:29

de artemis , sur PI
Chapitre 1: Une nuit blanche dans le jardin d'hiver


Couchée dans son lit, Florence ne cessait de bouger et de se retourner. Non, c’était certain, elle n’arriverait pas à trouver le sommeil. Elle ne faisait que de se remémorer les événements de la journée passée. Elle trouvait cela tellement injuste, et du haut de ses onze ans, elle commençait vraiment à s’inquiéter pour son avenir. Durant toute son enfance, sa famille n’avait pas arrêté de parler de la prestigieuse école de magie, la prestigieuse Académie de Beauxbatons. Pourtant, sa cousine y avait été acceptée et pas elle.
« Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? » Se répétait-elle dans sa tête tandis que des larmes chaudes lui coulaient sur le visage.
« On a le même âge ! » Se disait-elle. N’était-elle pas assez bien pour rentrer à Beauxbatons ?
« Peut être…je n’ai pas toujours vécu en France, je ne suis sûrement pas digne d’eux ! »
« Pourtant…j’avais l’air de leur plaire ! »

En effet, quelques semaines plus tôt, le directeur de Beauxbatons et son assistante – qui était au moins deux fois plus grande que lui – avaient rendu visite à Mme Desmoulin qui était un membre éminent au sein du ministère, et avaient discuté avec les deux fillettes de la maison. Sachant qui ils étaient, Florence et Domitille, sa cousine, s’étaient bien habillées et étaient sûres d’avoir fait bonne impression.
« Alors…pourquoi…pourquoi avaient-ils pris Domitille et pas moi ? Pourquoi ?
Florence avait très chaud à force de bouger dans le lit. Quelle heure était-il ? Elle décida alors d’aller boire un grand verre d’eau.

Le manoir de son oncle et sa tante était très grand, voire immense. La famille Desmoulin était une grande famille de sorciers français dont le manoir se trouvait au cœur de la forêt de Brocéliande à l’abri des regards moldus. Depuis aussi loin que l’on puisse se souvenir, la famille avait toujours eu une très grande influence au sein de la communauté des sorciers en France et ailleurs. La grand-mère de Florence, Rose Desmoulin avait même été la première femme ministre de la magie en France après le renversement de la royauté magique en 1591 et une grande partie des membres de la famille occupait des postes relativement importants dans le ministère.
En descendant les escaliers pour se diriger vers les cuisines, Florence n’arrivait pas à dissimuler un fort sentiment de gêne mêlé de honte en passant devant les tableaux des ses illustres ancêtres. De Constant le teigneux qui avait été l’instigateur de la révolution contre la monarchie magique à Grégoire Desmoulin, son oncle chasseur de vampire qui dormait paisiblement dans son cadre, un filet de bave aux lèvres. Qu’auraient-ils tous pensé s’ils savaient qu’elle n’était pas acceptée à Beauxbatons ?
Près des cuisines, elle croisa Alphie, l’un des elfes de maison qui s’occupait à reluire la poignée en laiton de la porte.
« Mademoiselle Desmoulin » Dit-il de sa voix couinante « Que voulez-vous que l’on vous apporte ? Un petit déjeuner ? Un pain aux raisins, du thé et du jus d’ananas comme d’habitude ? »
« Non, ce ne sera pas nécessaire Alphie, répondit-elle devant l’elfe visiblement déçu. Je peux me débrouiller toute seule, merci. »
Après avoir rempli un grand verre d’eau, Florence se dirigea vers le jardin d’hiver. Cette pièce était située dans la partie sud-est de la maison. Composée d’une grande véranda, le jardin d’hiver était le refuge parfait pour Florence. La voûte en verre et en fer forgé offrait une vue imprenable sur le ciel et ses étoiles. Autour d’elle, une multitude de plantes, d’arbustes, de fleur embaumait tous ses sens. Bien qu’il fut nuit, la pale lueur de la lune et les quelques lucioles qui se trouvaient là émettaient une faible lumière suffisamment forte pour que l’on sache où aller. Toutes sortes de plantes vivaient là, des plus exotiques aux plus communes. Des roses magiques qui changeaient de couleurs au fil de leur humeur, des plantes dont Florence ne connaissait pas le nom mais qui émanaient des parfums tantôt euphorisants, tantôt calmants. D’autres plantes qui scintillaient lorsqu’elles étaient heureuses ou encore qui ressemblaient à des plantes moldues si ce n’est que leurs propriétés étaient magiques. Au centre du jardin d’hiver, il y avait une magnifique fontaine représentant une sirène dont la queue reposait dans l’eau. Et autour de cette fontaine, se trouvaient des petits fauteuils en rotin blanc et des tables en fer forgé.
Florence s’assit sur l’un des fauteuils, la fraîcheur de la pièce était saisissante mais elle faisait du bien. Ici, elle aurait les idées claires. Florence adorait le jardin d’hiver, c’était son refuge, sa pièce à elle. Le jardin était délaissé par les autres membres de la famille qui eux, préféraient les fauteuils moelleux près de la cheminée dans le salon ou les tables bien garnies. Florence avait été agréablement surprise lorsque sa tante lui avait avoué que c’était aussi la pièce que sa mère avait préféré de son vivant ?
« Maman… » murmura-t-elle. C’était elle qui avait planté les magnifiques lys blancs qui ornaient les pourtours du jardin. Florence n’avait pas connu sa mère. Estella Desmoulin avait épousé il y a 13 ans de cela un sorcier anglais du nom de Mark Greenhood et avait donné naissance à une petite fille. Mais Estella avait une santé très fragile même pour une sorcière et mourut quelques semaines seulement après la naissance de Florence. Jusqu’à l’âge de cinq ans, Florence avait vécu avec son père en Angleterre. Mais après, le trou noir était presque total, Florence n’arrivait pas à se souvenir de ce qu’il s’était passé lorsque son père était mort. Ses efforts pour s’en souvenir étaient vains, plus elle cherchait dans sa mémoire, plus son esprit s’embrouillait. Florence n’avait demandé qu’une seule fois à sa tante ce qu’il s’était passé et selon elle, Mark Greenhood avait juste envoyé à la hâte sa fille chez sa belle sœur en lui disant de la protéger au cas où il lui arriverait quelque chose. Eglantine Desmoulin avait été grandement interloquée par cette arrivée impromptue, mais elle lui avait promis de l’aider. Le lendemain, le corps sans vie de Mark Greenhood fut retrouvé dans l’une des dépendances de la maison qu’il habitait alors avec Florence.
Florence n’avait jamais vraiment essayé de comprendre ce qui était arrivé à son père, à cette seule pensée, elle en éprouvait une grande souffrance, un déchirement venant du ventre qui emplissait son cœur et son âme, une souffrance qu’elle ne voulait pas endurer. Aussi, elle s’était contentée de la réponse de sa tante. A la mort de son père, Florence fut chaleureusement accueillie dans la famille de sa mère. Eglantine Desmoulin avait été sa sœur aînée, ensuite il y avait eu Estella et enfin Grégoire. Leur mère avait été une illustre ministre de la magie qui, à la fin de son mandat s’était reconvertie dans les cosmétiques magiques. Elle avait bâti un véritable empire grâce à une crème anti-boutons qui avait fait le tour du monde.
C’est un jour que Rose Desmoulin (qui avait eut une poussée de bouton après avoir mangé une tarte à partir de racine de mandragores) décida d’appliquer sur sa peau une vieille recette de sa mère concoctée à partir de racines de roses et de jus de murlap. Mais il était de notoriété publique que Rose Desmoulin était aussi connue pour ses capacités oratoires que pour sa maladresse légendaire. Et c’est dans le flacon où se trouvait sa potion anti-boutons qu’elle laissa tomber par inadvertance de l’huile essentielle d’edelweiss (censée chasser les verrues). C’est ainsi que naquit le cosmétique le plus vendu de la communauté magique : le fluide des déesses. Rose Desmoulin déposa son nom en tant que marque, et depuis lors, la famille se tailla une sérieuse réputation auprès des sorciers et surtout des sorcières qui, grâce à ces crèmes miracles, n’avaient plus à se soucier de leurs apparences lorsqu’elles sortaient. La marque Rose Desmoulin s’était aussi déclinée dans le maquillage «n’ayez plus une tête de gnome », dans le shampooing «ne ressemblez plus à une méduse » et venait de sortir toute une gamme de produits relaxants pour les sorcières modernes et stressées.
Mais lorsque Estella Desmoulin mourut après la naissance de Florence, Rose décida de se retirer sur une île privée en Méditerranée. C’était Eglantine Desmoulin qui avait repris le flambeau des affaires florissantes. Bien qu’elle fut mariée, elle avait décidé de garder son nom de famille pour garantir le prestige de la marque familiale auprès des clients. Elle avait eu une fille, Domitille et un petit garçon, Eurard âgé de sept ans.
A cinq ans, Florence avait rejoins la famille et Eglantine l’avait élevé comme sa propre fille qui avait le même âge. Eglantine avait toujours profondément aimé sa sœur et avait volontiers accepté de s’occuper de sa nièce à la mort de son père.
Ainsi, Florence avait vécu en France avec une cuillère en argent dans la bouche, sa famille maternelle étant très riche et très respectée, elle n’avait jamais manqué de rien, et la seule chose qui lui manquait à cet instant était son admission à Beauxbatons.

Dans le jardin d’hiver, on pouvait déjà voir le liseré doré à l’horizon annonçant le jour qui s’approchait.
« J’ai passé une nuit blanche ! » Se dit Florence en faisant les yeux ronds. Elle se rendit compte qu’elle frissonnait. Etait-ce du à la fraîcheur de l’aube ou à la perspective de ne pas être accepté à Beauxbatons ? Car moins de vingt-quatre heures auparavant, sa cousine Domitille avait reçu une lettre couleur lavande lui annonçant son entrée à Beauxbatons. Florence avait pensé avoir eu la même…mais il n’en était rien, pas de lettre, pas d’admission. Elle courut voir sa tante pour lui dire ce qu’il en était mais elle se souvint qu’elle était en voyage d’affaires auprès d’importants clients suédois.
« Elle revient demain, lui dit Domitille en la prenant par les épaules. C’est sûrement une erreur »
« Sûrement… » répliqua Florence, peu convaincue.

Florence se mit à bailler longuement. Depuis combien de temps était-elle là ? Les liserés dorés, s’étaient intensifiés à l’horizon, le soleil n’allait pas tarder à se lever. Elle se leva et partit en quête d’un plaid pour se réchauffer. C’était décidé, elle attendrait sa tante jusqu’à son retour.
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hermy granger
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MessageSujet: Re: Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter   Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter EmptyJeu 20 Avr - 7:02

super bien ecrit !!
je crois que c'est ma prefere de toutes celle qu'il y a sur le forum
par contre les histoires de familles sont plutot compliqués, j'ai du me faire un arbre !


la suite !!

Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter Kakosrec

tu commence des tas de fics mais tu ne les finis jamias c'est dommage !
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Yume-chan
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MessageSujet: Re: Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter   Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter EmptyVen 21 Avr - 13:22

mais c'est pas à moi ^^

Chapitre 2 : La lettre


« Hey….Hey…Flo…réveille-toi »
Florence entendait au loin la voix de sa cousine
« Flo…. »
Elle sentait qu’on la secouait énergiquement.
« Hum…quoi ?…Laisse-moi dormir » bougonna-t-elle d’une voix très ensommeillée.
« Flo ! » disait la voix de sa cousine « Quelque chose est arrivé pour toi »
« Hein ? ! » Sursauta Florence, parfaitement réveillée maintenant « Pour moi ? »
« Dans le petit salon » continua Domitille.
Florence se leva brusquement et manqua d’attraper un sérieux torticolis après avoir passé le reste de la nuit sur le fauteuil en rotin. Toujours en robe de chambre, elle courut vers le petit salon.
Le petit salon était une salle réservée aux intimes de la famille. Un canapé de couleur vert anglais siégeait au centre de la pièce bordée d’étagères en chêne ouvragé remplis de livres. Pendant l’hiver, un bon feu crépitait dans l’âtre de la cheminée qui était orné du blason de la famille : un corbeau tenant dans le bec une fleur de lys.
Le blason avait été conçu pour rendre hommage à Constant dit « le teigneux », un ancêtre de la famille connu pour avoir été l’un des chef de la révolution magique et pour avoir été un animagus corbeau. La fleur de lys représentait le pouvoir défunt du roi des sorciers en France à l’époque.
Eglantine Desmoulin était assise sur le canapé, elle lisait une lettre, de même que sur la table basse était éparpillé tout un tas d’autres lettres.
« Pfiu … »marmonna-t-elle lorsque Florence entra dans la pièce, « Quelle paperasse ! Encore une lettre du département de régulation des objets magiques…comme si nos soins du visage avaient besoins de ça ! » Ajouta-t-elle, l’air exténué «Ah ! Florence…bonjour. »
Eglantine Desmoulin était une belle sorcière au teint halé, aux cheveux d’un noir de jais, et aux yeux d’un bleu profond. Ce jour là, elle portait une magnifique robe pourpre qui lui descendait jusqu’aux pieds. La tante de Florence cultivait un goût particulier pour l’élégance et le raffinement. Aussi, fit-elle une grimace lorsqu’elle vit Florence en robe de chambre, les cheveux non peignés.
« Quelque chose est arrivé pour moi ? » Demanda Florence, un sourire aux lèvres.
« Euh…oui, une lettre est arrivée pour toi » répondit-elle en désignant le petit guéridon près du canapé. Elle se retourna et fixa Florence. « Mais avant toute chose, il faut que je t’explique quelque chose ».
Florence regarda sa tante, l’air inquiet, elle saisit la lettre et fut surprise de voir, qu’à la lumière du lustre, l’enveloppe n’était pas couleur lavande mais blanc cassé, le blason de Beauxbatons y était absent. A la place, il y avait au dos de la lettre un autre blason qu’elle ne connaissait pas, un « P » entouré de quatre animaux.
« Qu’est-ce que c’est ? » Demanda-t-elle à sa tante, angoissée de voir que ce n’était pas du tout à quoi elle avait pensé.
Eglantine reposa ses papiers et invita Florence à venir s’asseoir près d’elle. Florence savait que ça ne disait rien de bon, elle avait la gorge sèche et les mains moites.
« Cela fait un moment que je cherchais à te dire ce que je vais te dire » Commença Eglantine en détachant clairement chaque mot qu’elle prononçait. « Je me suis dit que je devais attendre le jour où tu recevrais cette lettre »
Florence ne dit pas un mot, attendant la suite de ce que sa tante tenait tant à lui dire.
« Tu sais, ta grand était une femme excentrique, continua la tante. Grégoire, ta mère et moi sommes nés à un an d’intervalle chacun. Et quand nous étions petits, on faisait voir à ma mère trente six chandelles »
Florence n’arrivait pas à voir où elle voulait en venir.
« Aussi , lorsque nous avons eu l’âge d’aller à l’école, ta grand-mère qui était alors ministre de la magie et qui avait donc beaucoup d’influence, décida d’amener chacun de ses trois enfants dans trois écoles différentes. Moi, l’aînée, je suis allé à Beauxbatons, Estella est allé à Poudlard en Angleterre et Grégoire est allé à Durmstrang en Bulgarie. »
« Qu’est-ce que tu veux dire ? » Coupa Florence
« Et bien… continua Eglantine d’un ton calme et posé. Ta mère a rencontré ton père à Poudlard …et depuis, toi aussi, tu y es inscrite…et cela depuis ta naissance. »
« Poudlard ! » S’exclama Florence « Poudlard ! Moi je veux pas aller à Poudlard, je veux aller à Beauxbatons, avec Domi….
Un sentiment de frustration mêlé de colère l’avait envahit.
« C’est injuste, pourquoi je devrais aller là-bas ? Je refuse, je veux pas y aller… »
« Florence ! » Coupa sèchement sa tante. « Ecoute-moi, tu y es inscrite, point. Je ne peux rien contre ça ! »
« Mais… » Florence avait la gorge trop sèche pour parler, dégoûtée, écœuré face à l’attitude de sa tante.
« Je suis vraiment désolé…Mais si ça peut te consoler, sache que c’est ce qu’auraient voulu des parents. Ta mère s’était vraiment plue dans cette école. »
Florence ne put se résoudre à trouver cette phrase consolante et sortit de la pièce sans même prendre le temps d’ouvrir la lettre de Poudlard.
Elle monta dans sa chambre, son ventre criait famine mais elle décida de l’ignorer. Posé sur la commode, il y avait un cadre, une photo de ses parents le jour de leurs fiançailles. C’était Eglantine qui lui avait donné un an après son arrivée. Le visage de sa mère, un magnifique visage ovale aux traits fions lui souriait. Ses cheveux dorés retombaient délicatement sur ses épaules ; dans ses yeux brillait une lueur de bonheur. Elle avait l’air tellement heureux tout comme son père qui se tenait près d’elle.
Florence avait hérité des traits délicats de sa mère et des cheveux châtains clair de son père. De grands yeux bleus, caractéristique de la famille Desmoulin, mangeaient le visage de la fillette.
Elle contempla longuement le portrait de ses parents, elle les avait à peine connue..et pourtant, à cause d’eux, elle était obligée de quitter Brocéliande, d’abandonner tout espoir d’aller à Beauxbatons. Des larmes coulaient sur son visage, elle ne pu les retenir. Elle s’allongea sur son lit et continua à sangloter jusqu’à ce qu’elle s’endorme.

Lorsqu’elle se réveilla, l’après-midi était déjà bien entamé. Dehors, un magnifique soleil d’été brillait mais une faim de loup saisit Florence par les entrailles. Quand elle sortit de sa chambre, elle se dirigea lentement vers les cuisines. Elle voulait à tout prix éviter sa tante. Dans les cuisines, elle croisa Alphie et les six autres elfes de la maison. Deux d’entre eux portaient des plateaux avec du café sur l’un et des petits gâteaux sur l’autre. La vue de ceux-ci ne fit qu’amplifier le gargouillement dans le ventre de Florence.
« Qui est là ? » Demanda-t-elle à l’elfe à la vue du café.
« Un commerçant suédois, Mademoiselle Florence, Madame Desmoulin parlemente avec lui dans le grand salon. »
« Tu sais où est Domitille ? »
« Oui, je sais » Couina l’elfe « Maître Eurard et Maîtresse Domitille sont dans les catacombes, partis acheter avec Mademoiselle Agnès l’uniforme de Maîtresse Domitille »
Florence regarda au loin, sans vraiment fixer quelque chose. Elle pensait au bel uniforme de Beauxbatons bleu que Domitille devait essayer dans les galeries marchandes des catacombes à Paris avec leur nourrice, Agnès.
« Mademoiselle Florence ! Voulez-vous que je vous prépare un en-cas ? »
« Oui…merci » répondit-elle, le regard toujours perdu.
Florence avait toujours aimé les elfes de maison. Ils portaient tous une tunique rose foncé. Elle était toujours amicale avec eux et se consternait de voir à chaque fois son cousin Eurard leur demander tout et n’importe quoi.
Une tourte aux champignons lui fut servie, elle la mangea sans ménagement. Lorsqu’elle sortit de la cuisine, elle ne put s’empêcher d’entendre les paroles qui venaient du grand salon. Curieuse d’écouter ce que les voix disaient, elle se cacha furtivement derrière une grande plante verte qui se trouvait à l’entrée du grand salon qui donnait directement sur le hall. La grandeur de la pièce ne faisait qu’amplifier le raisonnement de leur voix et Florence n’eut aucun mal à les entendre.
Un homme à la barbe courte et grisonnante parlait à sa tante avec un accent suédois très prononcé.
« Les cosmétiques magiques ont un très grand potentiel sur le marché suédois »
« En effet, répondit la tante. Le marché est en plein essor. Nous élaborons en ce moment une gamme de produit pour s’adapter aux goûts des sorcières suédoises, nous pensons à des pierres de lune pour mettre dans les bains. En chauffant l’eau, les pierres diffusent une lumière douce et l’eau sentirait l’odeur préférée de la sorcière en question. Je compte introduire le produit sur le marché anglais aussi. »
« Faites attention ! » Coupa l’homme « L’Angleterre n’est plus aussi sûre qu’avant. »
« Et pourquoi donc ? » Demanda Eglantine l’air intéressé.
« Et bien, lors de mon dernier voyage en Angleterre, continua-t-il. J’ai entendu des histoires bizarres…des gens qui disparaissaient, et la semaine dernière, il y a même eu une attaque de moldus. »
« Des moldus ! » S’exclama la tante
« Mais bien entendu, tout ça ne sont que des rumeurs »

Florence en avait assez entendu. Qu’irait-elle faire dans un pays où les gens disparaissent ? Elle pensa alors à la lettre qui était toujours posée sur le guéridon du petit salon. La pièce se trouvait à l’opposé du grand salon, à côté de la salle à manger.
Lorsqu’elle y rentra, la lettre était toujours là. Sans même la décacheter, elle jeta la lettre dans l’âtre de la cheminée dans laquelle il n’y avait pas de feu.
« N’y pense même pas ! » Dit alors une voix qui venait de derrière elle
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hermy granger
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MessageSujet: Re: Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter   Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter EmptyDim 23 Avr - 10:28

excuse je me suis tromper

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c'est super mets nous vite la suite

je me demande qui est cette voix confused Question
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Yume-chan
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MessageSujet: Re: Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter   Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter EmptyDim 23 Avr - 13:18

ah tu peux la trouver en avant-première sur ce site : http://c-a-r.forumactif.com , et sur poudlard.org ^^
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MessageSujet: Re: Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter   Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter EmptyJeu 27 Avr - 12:59

mici mici !! mici!!


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MessageSujet: Re: Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter   Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter EmptyVen 28 Avr - 5:36

de rien ^^
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hermy granger
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MessageSujet: Re: Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter   Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter EmptyVen 28 Avr - 9:44

tu peux comme meme mettre la suite sur le forum

sunny
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MessageSujet: Re: Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter   Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter EmptyMar 11 Juil - 1:36

puisque que prudy n'a pas l'air decide de nous mettre la suite ,je le fait


chapitre3 : Les conseils d'un chasseur de vampires


Son oncle Grégoire se tenait dans l’embrasure de la porte. Ses yeux flamboyants jetaient à Florence des éclairs de menace emprunts de colère.
Grégoire Desmoulin était un homme grand, bien bâti. Sous sa tunique en cuir marron, on pouvait voir certains de ses muscles saillir.
« Oncle Grégoire ! » S’exclama Florence.
Elle était effrayée par l’homme qui se tenait devant elle, mais bien qu’elle eut toujours aimé son oncle, à cet instant, celui-ci lui faisait même presque peur.
Grégoire changea soudainement d’expression et sourit à la fillette ;
« Alors, comme ça, on ne veut pas aller à Poudlard ! »
« Non » Répondit-elle, catégorique.
Il s’assit avec élan sur le canapé et sortit des cacahuètes d’une de ses poches qu’il commença à grignoter. Il recrachait la coque des cacahuètes dans l’âtre sans jamais en tomber à coté.
« C’est dommage » lui dit-elle d’un ton quelque peu dégagé. « Poudlard est sympa…vraiment. »
Oncle Grégoire était un chasseur de vampire, il sillonnait les routes du monde en quête de vampires, en leur enlevant les canines, il les rendait quasiment inoffensifs. Aussi, il portait fièrement un collier fait de dents des vampires qu’il avait combattus. La dernière fois que Florence l’avait vu, il y avait 6 canines accrochées au collier, maintenant elle en comptait trois de plus.
« Tu sais, fillette » Reprit-il « Tu fais une erreur en n’allant pas à Poudlard. Et si tu veux mon avis, Beauxbatons ne vaut pas grand chose. Bien sûr, Poudlard ne sera jamais mieux que Durmstrang (il y avait fait ses études)…mais si tu dois choisir, choisit Poudlard ! »
« Et pourquoi ça ? » demanda Florence
« Beauxbatons ne t’apportera qu’une vie monotone et sans saveur. On t’apprendrait des choses, certes…mais ça ne sera jamais aussi bien que Poudlard, et encore moins bien que Durmstrang. »
« Si tu le dis »
Florence en avait assez des balivernes de son oncle. Il voulait juste faire son benêt intéressant, comme d’habitude. Elle s’apprêta à quitter la pièce.
« Si tu refuses, tu n’auras nulle part où aller, Florence. Tu ne pourras pas rester éternellement chez Eglantine. Et surtout…
Il fit une pause
…Surtout, Estella aurait vraiment voulu que tu y ailles, elle considérait Poudlard comme une seconde maison. »
Grégoire posa ses pieds sur la table basse et avala quelques cacahuètes.
« Ta mère, tout comme toi avait appréhendé sa rentrée à Poudlard, elle ne voulait pas non plus être séparée d’Eglantine. Pourtant, elle y est allée, et ne l’a jamais regretté. Estella était une sœur extraordinaire et une excellente sorcière. »
Florence décela une pointe de nostalgie dans la voix de son oncle.
« Ouvre la lettre. » Lui dit-il.
Elle se dirigea vers l’âtre de la cheminée et saisit la lettre qu’elle avait jetée plus tôt. Elle la parcourut du regard et dit :
« Mais..mais, c’est en anglais ! »
« Tu es anglaise. » Lui répondit son oncle.
« Mais …Comment puis-je aller dans une école où ils ne parlent même pas ma langue ? »
« C’est ta langue maternelle, fillette, mais ça ne posera pas un problème. Quand tu es arrivé ici, tu ne parlais as un mot de français, et pourtant en deux mois, tu le parlais couramment. Les sorciers ont la capacité d’apprendre très vite une langue, mais toi tu as juste oublié. Tu verras, c’est comme de monter sur un balai, ça ne s’oublie pas. »
Florence sentit une boule d’angoisse dans le ventre, la première fois qu’elle était montée sur un balai, elle avait eu une jambe fracturée. Mais ce qui l’angoissait d’autant plus, c’est qu’elle avait complètement oublié d’avoir un jour parlé anglais. Comme tous ses souvenirs, elle avait occulté sa langue maternelle.
« De toute façon » Reprit son oncle « Tu n’as pas le choix, si tu es inscrite à Poudlard, Beauxbatons ne pourra pas te prendre ! »

Durant la fin de l’après-midi, Florence se réfugia dans le jardin d’hiver. La perspective d’aller à Poudlard la rendait triste. Etre séparé de sa cousine rendait les choses encore plus difficiles. Mais elle s’était aperçue qu’un nouveau sentiment s’était furieusement emparé d’elle, le désir de renouer avec son passé.
Comment avait-elle pu tout oublier ? Sa langue maternelle, la maison de ses parents. Et même, en cherchant dans ses souvenirs les plus enfouis, elle ne se souvenait que très faiblement du visage de son père.
Alors peut être que Poudlard l’aiderait. Retourner dans son pays était sûrement la clé de son passé.

Le soir suivant, Florence annonça à sa tante qu’elle consentait à aller à Poudlard. Elle voulut le dire à Domitille, mais sa tante lui répondit qu’elle était toujours à Paris avec son frère et sa nourrice et qu’ils y passeraient la nuit. Le mari d’Eglantine, qui était en voyage d’affaires au Chili pour l’entreprise de cosmétique ne devait pas rentrer avant le surlendemain. Ainsi, il n’y eut qu’au diner Florence, sa tante, et Grégoire qui avait décidé de passer quelques jours avec sa famille.
Le repas fut plutôt morne, Eglantine avait informé Grégoire des événements bizarres que lui avait dit le marchand suédois et ils n’avaient pas arrêté d’en parler jusqu’au dessert.
Avant d’aller se coucher, Eglantine lui annonça qu’elle devrait aller à Londres chercher ses affaires d’écoles, son emploi du temps ne lui permettait pas d’entreprendre une escapade, ce fut Grégoire qui se porta volontaire d’accompagner la fillette dès le lendemain.

****************


la suite pour la prochaine fois

Very Happy
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MessageSujet: Re: Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter   Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter EmptyVen 8 Sep - 11:40

voili voila le quatrième chapitre de cette fic


Chapitre 4 : Le chemin de Traverse


«Fillette, tu dois te lever ! »

Des gros coups sourds frappaient la porte.
« Florence, réveille-toi ! »
Florence émergeait petit à petit de son sommeil. Ce rêve ! Elle essayait de s’en souvenir mais les détails lui échappaient comme de l’eau coulant entre les doigts.
« Oui, oui j’arrive ! »

Vingt minutes plus tard, elle arriva dans la salle à manger, habillée et lavée. Son oncle avait déjà fini son petit déjeuner et lisait «l’écho des sorciers ».
« Dépêche-toi ! « Lui dit-il d’un ton bourru.
Elle fit comme elle put mais le thé chaud lui brûla quand même la langue. A peine eut-elle finit que son oncle se dirigea vers la grande cheminée qui dominait la salle. Elle portait aussi le blason en argent de la famille, et Florence ne put s’empêcher de penser que le corbeau lui avait fait un clin d’œil.
Florence avait déjà utilisé la poudre de cheminette mais pas pour aller dans un autre pays. Sentant que cela l’angoissait, son oncle la rassura :
« Tu verras, c’est la même chose, quoiqu’un peu plus long. »
En effet, une minute plus tard, ils furent tous les deux envoyés dans la cheminée d’un pub miteux dont la faible lumière du jour filtrait à travers les carreaux sales.
« Ca s’appelle «le chaudron baveur », c’est là que se trouve l’entrée du chemin de Traverse »
« C’est un peu comme les catacombes à Paris ? » Demanda Florence
« Un peu, oui…mais ici, on est pas sous terre. »
Ils dirigèrent vers le bar où se trouvait un sorcier au crâne quelque peu dégarni.
Grégoire dit au serveur qu’ils allaient dans le chemin de Traverse. Florence fut amusée d’entendre son accent très français, mais elle fut surtout enchantée de comprendre la plupart des mots.
Du fait de son travail, Grégoire voyageait un peu partout, il connaissait donc pas mal d’endroits et parlait plusieurs langues dont l’anglais, le bulgare, et le troll.
Derrière le pub, il y avait une petite cour où étaient entassées plusieurs poubelles. Grégoire sortit sa baguette et tapota le mur. Un trou se forma, puis une plus grosse entrée, et enfin toute une arche en pierre.
Florence était ébahie, elle n’avait jamais vu autant de sorciers rassemblés en plein jour. En effet, pour faire ses achats, elle avait toujours été dans les catacombes à Paris. Les catacombes étaient composées d’une multitude de tunnels sous Paris, c’était une ville de sorciers sous la ville des moldus, mais les catacombes étaient sous terre, à l’abri du soleil. On avait pas la joie de se promener et de faire les magasins sous un soleil chaud et radieux.
« Sors ta liste et donne la moi » ordonna Grégoire. Florence était réticente devant tant d’impolitesse, mais elle savait que son oncle n’était jamais de bonne humeur le matin.
« Hum » Dit-il quand il l’eut sous les yeux « Des robes, un chaudron, une baguette et des livres. Vu le monde, ça nous prendra une bonne partie de la journée. »

Tout d’abord, ils allèrent chercher le chaudron et des ingrédients chez l’apothicaire. La présence de Grégoire se révéla très fort utile car les commerçants parlaient très vite et Florence n’arrivait qu’à comprendre un ou deux mots dans toute une phrase. Ils passèrent ensuite devant une boutique de balais volants. Beaucoup d’enfants de son âge, des garçons surtout, s’agglutinaient devant la vitrine où étaient exposés trois balais. Florence vit l’un d’entre eux se tourner vers sa mère ou sa grand-mère, car la femme avait les cheveux gris. Le garçon avait un physique normal, des lunettes et cheveux noirs de jais.
« Oh non ! » Dit le garçon « C’est pas juste, on en a même pas droit en première année. »
Florence et Grégoire passèrent leur chemin pour entrer dans une librairie bondée. Les vendeurs passaient et venaient dans les allées du magasin en se frayant un passage parmi les piles de livres branlantes et les clients. Lorsque l’un des vendeurs vit Florence et son oncle, il leur demanda de se diriger vers la file de premières années accompagnés de leurs parents. Certains d’entre eux regardèrent oncle Grégoire avec des yeux écarquillés lorsqu’ils virent son collier de canines. Au bout d’une bonne demi-heure d’attente, ils sortirent du magasin, chargés de livres.
« Bon maintenant, tes robes de sorcière ! »
Florence fut enchantée de reconnaître l’enseigne familière de la boutique de Madame Guipure.
« Madame Guipure a aussi un magasin à Londres ? » Demanda la jeune fille.
Grégoire acquiesça. Ils entrèrent dans la boutique, qui contrairement à la librairie, était beaucoup moins remplie, au grand soulagement de Florence. A part eux, il y avait un garçon, deux filles et deux femmes d’âges plutôt mûrs. Le garçon se trouvait sur un piédestal, il essayait une robe de sorcier noire. Madame Guipure vint vers Florence et lui pris ses mesures.
« Première année ? » Demanda la femme
Florence était contente de commencer à bien comprendre l’anglais, finalement, elle n’avait pas beaucoup perdue de ce côté là. Une semaine de plus, et ce petit détail de langue serait réglé.
Madame Guipure l’installe sur un autre piédestal à trois ou quatre mètres de là où se trouvait le garçon. Il ne devait pas être plus âgé que Florence. Ses cheveux noirs, coupés courts en bataille lui donnait un air un peu sauvageon.
« Mère ! A-t-on bientôt fini ? » Dit le garçon d’un ton morne et froid.
La plus grande des deux femmes, une femme aux traits durs et autoritaires coupa court sa discussion avec l’autre femme. Apparemment outrée de voir son fils l’interrompre dans sa conversation, elle lui répondit d’un ton très abrupt.
« Non, Sirius, tes cousines n’ont pas encore fini leurs courses ! » La femme se retourna pour discuter avec la deuxième femme. Le garçon paru très déçu, apparemment, il s’ennuyait ferme et n’avait pas à demander à être là.
Tandis que l’un des assistants de Madame Guipure allait et venait lui chercher différentes robes à essayer. Florence observa les deux jeunes filles. Elles avaient un visage similaire quoiqu’un peu différent. L’une avait le nez plus long que l’autre, l’autre avait un menton plus prononcé. Elles devaient sûrement être sœur, mais ce qui frappa Florence était de voir que l’une des filles était aussi blonde que l’autre était brune. Celle qui devait être la plus âgée était brune, sa longue chevelure lui retombant jusqu’au bas du dos, Florence la trouvait belle bien qu’elle eut un visage dur. La plus jeune avait les cheveux très blonds et fixait le garçon en ricanant d’un air mauvais. Les deux filles étaient adossées au mur près d’une plante, la brune tapota le bras de sa sœur et commencèrent à fixer du regard Florence.
Gênée, Florence détourna le regard et se concentra sur l’essayage d’une robe. La mère du garçon s’exclama, sa voix forte résonna alors dans tout le magasin.
« Mon fils ! Tu seras vraiment très beau lorsque le blason de Serpentard sera brodé sur cette robe ! »
Le garçon n’eut pas vraiment l’air enchanté par cette nouvelle et enleva brusquement la robe qu’il essayait.
« J’ai fini » Dit-il à sa mère d’un ton abrupte.
Soulagée d’en avoir fini avec les robes, Florence et Grégoire quittèrent la boutique lorsque la jeune fille blonde commençait à essayer des robes.

Florence avait très faim, ils allèrent déjeuner au «chaudron baveur ». Florence fut écœurée par ce que les Anglais appellent «cuisine », on lui avait servit une tranche de rosbif avec une sauce infecte à la menthe et des petits pois trop durs.
« Tu devras t’y habituer ! » Lui dit son oncle sur un ton moqueur « Ca n’aura rien à voir avec le raffinement de la cuisine française. » Il marqua une pause « Cet après midi, nous irons t’acheter une baguette…Ensuite, j’aimerai te montrer quelque chose ». Grégoire avait prononcé la dernière phrase sur un ton vraiment bizarre que Florence n’aurait pu définir. Aussi, cela aiguisa son attention.

Le début de l’après-midi fut consacré à l’achat d’une baguette. L’idée d’avoir une baguette enthousiasmait vraiment Florence, elle serait vraiment une sorcière. Lorsqu’ils poussèrent la porte d’Ollivander, Florence fut surprise d’être l’unique cliente.
« Florence Greenhood » Dit le vendeur en la voyant. Elle fut très déstabilisée d’entendre quelqu’un l’appeler par ce nom. Cela faisait des années maintenant qu’on l’appelait pas le nom de sa mère « Desmoulin ».
« Vous ressemblez beaucoup à votre mère, elle avait aussi acheté sa baguette ici, 23,5 cm, bois de saule, ventricule de dragon. Votre père avait acheté sa baguette le même jour qu’elle, 25,4 cm, bois de hêtre, crin de licorne. J’ai vraiment été attristé par leur sort. »
Ollivander parlait assez lentement, à croire qu’il savait qu’elle était nouvelle ici. Durant près d’une heure, il lui fit essayer une kyrielle de baguette : des courtes, des longues, en bois de saule, d’if, d’acajou, de vigne, de sorbier, de bouleau.
« Sachez que c’est assez rare de passer autant de temps » dit Ollivander au bout d’un moment. « La baguette choisit son sorcier…il faut quand même lui laisser un peu de temps. » Il feignit un sourire et repartit dans l’arrière boutique. Florence essaya encore une dizaine de baguettes sans succès. Derrière elle, elle sentait son oncle (qui n’avait pas dit un mot) s’impatienter, elle l’entendait tapoter le sol avec ses bottes en peau de dragon.
Enfin, Ollivander lui tendit une dernière baguette, mais Florence aperçu dans ses yeux une certaine appréhension.
« 27,7 cm, bois d’ébène, plume de phénix »
En la tenant dans sa main, Florence sentit alors une chaleur qu’elle n’avait alors jamais expérimentée. C’était un peu comme une chaleur froide qui faisait frissonner le corps. Apparemment, Ollivander avait lui aussi ressentit le lien qui avait relié la baguette à Florence.

« Et bien, il en était temps ! » S’exclama Grégoire lorsqu’ils furent dehors dans la foule du chemin de Traverse sous le soleil radieux. Si radieux que Florence dû se réaccoutumer à la lumière.
« Alors ! » Dit-elle « Qu’est-ce que tu dois me montrer ? »
En guise de réponde, oncle Grégoire sourit et dit :
« Quelque chose qui t’appartient. »

sunny Je deteste le suspense de ce genre la
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MessageSujet: Re: Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter   Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter EmptyJeu 26 Oct - 5:53

Et voici le Chapitre 5 : La clairière de Green Raven

Florence et Grégoire retournèrent au chaudron baveur pour utiliser leur cheminée. Ils durent quand même attendre à cause de la longue queue de sorcières et de sorciers qui s’étaient agglutinés pour prendre la poudre de cheminette. Florence due même encore plus attendre car son oncle avait rencontré un de ses collègues dans le bar. L’homme ne devait pas avoir plus de quarante ans, le crâne dégarni. Il avait noué ce qui lui restait de cheveux en une queue de cheval, qui, d’après Florence, le rendait un peu pitoyable en plus de son regard de chien battu.
Tandis que son oncle et son collègue discutaient, Florence revit les deux jeunes filles de chez Mme Guipure avec leur mère. Elles n’étaient plus avec le petit garçon et l’autre femme. La fillette remarqua que la fille blonde avait un blason brodé sur la cape neuve qu’elle portait déjà, un blason vert. L’autre fille n’en avait pas, mais elle regardait ostensiblement Florence et ricana, puis, sentant que Florence continuait à la regarder, elle lui lança un regard glacial.
Florence et Grégoire s’installèrent dans la grande cheminée. Elle entendit son oncle prononcer « La canine fringuante, Holcombe, Somerset » et elle sentit un vent violent mêlé de flamme verte l’emporter. La seconde plus tard, ils se trouvaient dans la cheminée d’un autre pub.
« Où on est ? » Demanda Florence en époussetant ses vêtements « Je croyais qu’on rentrait à la maison et que tu me montrerais quelque chose. »
« Ce que je veux te montrer ne se trouve pas loin, tu retourneras à la maison plus tard. Ici, on est dans une ville près de Bath et ceci est le pub d’un ami, un ancien chasseur, comme moi. »
Il se dirigèrent vers le comptoir où il n’y avait ni serveur, ni gérant. En fait le bar était vide, crasseux. Un client avait laissé sur le comptoir son verre à moitié plein. Florence fut horrifiée de voir que le verre en question était un crâne et se posa la question de savoir comment son oncle avait rencontré des gens aussi peu fréquentable.
Un vieil homme sortit de l’arrière boutique, de nombreuses balafres lézardaient son visage, et ses bras nus gardaient les marques de nombreuses morsures. Il avait parlé à Grégoire dans une langue incompréhensible – du moins pour Florence – Son oncle avait fait un signe de tête vers elle et avait donné tous ses nouveaux achats au barman.
« Horiace gardera tes affaires pour le restant de la journée »
Florence s’inquiéta sur le devenir de ses affaires entre les mains de ce vieux chasseur de vampire édenté et balafré.
Ils sortirent du bar dont l’enseigne pendouillait molement au gré du vent, en produisant un agaçant grésillement métallique.
« Ce que je veux te montrer est à vingt minutes à pieds d’ici. On ne peut pas y transplaner d’ici car depuis je-ne-sais-plus-quelle-révolte-de-quoi, des sorts anti-transplanage ont été jetés sur le village et aucun sorciers n’a été capable ou n’a voulu les lever, en plus les moldus qui habitent ici pourraient nous voir ! »
Ainsi, ils marchèrent en silence pendant cinq bonnes minutes. Florence ne cessait de se poser des questions mais préféra se taire, elle savait que ce serait le meilleur moyen de mettre son oncle en colère. Elle reporta son attention sur le paysage alentour. Ils avaient maintenant quitté la route goudronnée et s’étaient engouffrés dans un chemin boisé.
« Dis-moi, Oncle Grégoire, qu’est-ce que tu sais de Poudlard ? »
« Hum… » Il avala une des cacahuètes de sa poche. « …Tu chais… » Il recracha la coque sur le sol avec un bruit dégoûtant. « Tout ce que je sais de Poudlard, c’est ce que m’a raconté ta mère et certains de mes collègues. Mais apparemment, il y a quatre maisons là-bas. Les élèves y sont répartis un peu comme à Beauxbatons où il n’y a que deux maisons. A Durmstrang, nous en avons trois. Je sais que Estella était à Serdaigle mais je ne sais plus où ton père était. »
« N’empêche, dit Florence, je connaîtrai personne et je suis même pas sûre que j’arriverai à comprendre ce que les professeurs me demanderont. »
« Te fais pas de soucis pour ça ! Mais si tu veux un conseil, commence à lire tes livres et essaye quelques sortilèges pour t’entraîner. »
« Tu crois que j’ai droit ? » S’exclama Florence, un peu chiffonnée à l’idée de briser le règlement avant même que les cours n’aient commencé.

Florence remarqua alors que le chemin qu’ils suivaient débouchait sur une maison entourée d’une clairière.
« Je crois que les moldus sont incapables de voir cette maison. Ta mère m’avait dit qu’ils ne voyaient qu’une clairière à la place. »
« Ma mère ?»
« Oui, c’était la maison de tes parents…et la tienne. »
Florence se figea sur place, abasourdie
« La maison appartenait à maman ? »
« Hum…non. Grégoire continuait à grignoter ses cacahuètes. Ton père y habitait avant qu’ils ne se marient. Le problème, c’est que depuis qu’il est mort, personne n’a été capable d’y rentrer. Même un voleur averti n’y arriverait pas.
« Qu’est-ce que tu veux dire ? »
« Et bien, ton père ou sa famille a du ensorceler la maison pour que ce soit uniquement ses descendants légitimes qui puissent y entrer. Ingénieux ? Non ? En est-il que lorsqu’Eglantine a voulut récupérer quelques-unes unes de tes affaires après sa mort. Elle a été incapable de mettre un seul pied à l’intérieur.
« Mais pourquoi ne m’a-t-elle pas demandé ? Pourquoi elle ne m’a jamais parlé de cette maison ? Demanda Florence, intriguée et surtout indignée que sa tante ne lui ait jamais parlé de la maison.
« En fait, cela doit rester entre toi et moi ! »
Grégoire s’agenouilla pour arriver à hauteur des épaules de la fillette.
« Ce sera notre…petit secret ? Hein ? »
Florence détestait cette façon de la prendre pour un bébé
« Et pourquoi donc ? »
Grégoire paraissait très réticent à répondre, il grimaça et dit :
« En fait, ta tante ne voulait pas trop que je te montre ta maison…mais tu sais… » dit-il avant que Florence n’ait pu l’interrompre…moi je crois que tu es assez grande pour y retourner. Et puis c’est quand même ta maison, elle t’appartient ! »
Florence fixait son oncle et à contre cœur, elle lui dit :
« D’accord, ça restera entre nous. »

Ils continuèrent leur marche, et Florence remarqua que plus elle s’avançait, plus elle avait envie de rentrer dans cette maison. C’était comme si la bâtisse l’appelait et l’attirait. Le lierre qui recouvrait une partie de la façade la rendait très pittoresque. La maison n’était ni très grande, ni petite. Les pierres de taille et le toit en ardoise la rendait paradoxalement austère pour les étrangers et douillette et accueillante pour ses habitants.
La maison se trouvait dans une clairière baignée de soleil et entourée d’arbres tels que des chênes, des châtaigniers et des bouleaux.
Aucun mur ni buisson ne délimitaient le jardin. Le bois tout entier semblait appartenir à la maison. La verdure environnante et les couleurs chatoyantes de l’été étaient tel un écrin qui protégeait délicatement la maison.
Florence s’avança lentement vers le seuil. La porte était faite d’une magnifique pièce de chêne sculpté avec des motifs en formes de rosaces et de lys. Au centre de la porte, une hermine avait été sculptée et au-dessus il y avait une indication aussi gravée dans le bois « Green Raven »
« Bienvenue chez toi ! »





je me demande si je fais pas ca pour rien ???
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Yume-chan
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Yume-chan


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MessageSujet: Re: Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter   Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter EmptyVen 8 Déc - 11:54

c'est plutôt bien ^^
la suite
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MessageSujet: Re: Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter   Florence Greenhood, une vie avant Harry Potter Empty

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